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Novembre 2025 — 7 min. de lecture
Et si le Canada avait enfin son Venmo ?
Au Canada, envoyer de l’argent n’a jamais vraiment été pensé pour la vie de tous les jours. On se dit souvent : « Tu m’enverras un virement plus tard. » Et ensuite? Courriel de validation, question de sécurité, contact à ajouter… Bref, on attend, on oublie, on n’ose pas relancer pour quelques dollars.
Pendant ce temps, ailleurs dans le monde, ce petit geste est devenu un réflexe social. Aux États-Unis, par exemple, Venmo a transformé le transfert d’argent en un geste simple et naturel : on trouve un ami par son nom d’utilisateur, on ajoute un titre ou un emoji et c’est réglé. Le virement devient secondaire; ce qu’on retient, c’est le moment partagé.
Et ici, au Canada, alors que tout devient de plus en plus numérique, aucune application ne répond vraiment aux petits échanges d’argent du quotidien. D’un covoiturage à un cadeau commun, on revient toujours à la même expérience : un peu compliquée, pas vraiment fluide, et surtout, pas sociale. Et si on avait enfin une façon plus simple et plus humaine d’envoyer de l’argent?
Quand envoyer de l’argent devient un geste social
Dans plusieurs pays du G7, on ne parle plus seulement de « virement ». Le transfert d’argent fait maintenant partie des interactions sociales de tous les jours. On envoie un montant comme on enverrait un message. Chaque marché a développé ses propres outils, adaptés à sa culture, mais tous ont compris la même chose : les échanges d’argent doivent être aussi simples que les moments qu’ils accompagnent.
- États-Unis : Venmo, Zelle, Cash App. Dire « Venmo me » est devenu aussi naturel que dire « texte-moi ».
- Asie : Alipay et WeChat Pay sont au cœur du quotidien numérique. On discute, on paie, on planifie, tout se passe dans un même espace.
- Europe : Revolut, TWINT, Swish... des applications modernes, rapides et bien ancrées dans les habitudes.
Ces plateformes ont trois points en commun :
- Elles existent comme applications autonomes, pensées pour la simplicité
- Elles permettent d’envoyer de l’argent en quelques secondes
- Elles ajoutent une touche sociale (emojis, noms d’utilisateur, photos)
Partout, on vise le même objectif : des remboursements faciles, sans contraintes, dans des applications conçues pour la vraie vie.
Pourquoi le Canada n’a pas encore suivi ?
Plusieurs facteurs, à la fois économiques, technologiques et culturels, expliquent ce décalage
Un écosystème financier fermé
Le marché canadien est dominé par un petit nombre d’acteurs, avec Interac au centre. C’est un modèle solide et sécuritaire, mais beaucoup moins favorable à l’innovation.La concentration du secteur limite la concurrence et ralentit l’arrivée de solutions modernes, faciles et agiles.
Une modernisation qui tarde
Alors que plusieurs pays utilisent déjà les paiements instantanés, le Canada attend encore le déploiement complet du Real-Time Rail. L’open banking, essentiel pour permettre aux fintechs de collaborer avec les banques, évolue au ralenti lui aussi. Ce retard fait en sorte que l’expérience des utilisateurs reste figée dans un modèle moins fluide.
L’argent : un sujet délicat ici
Au Canada, parler d’argent n’a jamais été simple. Une étude d’Intuit (2024) révèle que près d’un quart des femmes canadiennes se sentent plus à l’aise de parler de leur vie sexuelle que de leurs finances. Chez les jeunes adultes de la génération Z, environ 34 % trouvent ces discussions malaisantes. Alors demander « Peux-tu me rembourser pour le souper? » peut vite devenir inconfortable. On hésite, on remet ça à plus tard ou on laisse tomber.
Une nouvelle génération, de nouvelles attentes
La génération Z (18 à 27 ans) a grandi avec le numérique. Pour elle, envoyer un message, partager une photo ou rembourser un ami, ça fait partie du même geste. Quelques chiffres parlent d’eux-mêmes :
- Elle représente près de 18 % de la population canadienne
- Son pouvoir d’achat augmente rapidement
- Sept jeunes sur dix utilisent déjà un portefeuille mobile chaque jour, bien plus que les autres générations
Aussi, cette génération veut plus qu’un simple virement. Elle veut :
- Des outils simples
- Des interfaces modernes
- Des solutions sociales, connectées à la vraie vie
Aujourd'hui, les Canadiens jonglent encore avec Splitwise, Tricount, Interact, Google Sheets, des captures d'écran et des textos. Aucun outil ne regroupe tout au même endroit. Ça se traduit par des oublis, des malentendus, et ce malaise qui revient chaque fois qu’on doit demander un remboursement.
Hey, Bounce-moi : le Canada a enfin son app de paiements sociaux!
C’est pour répondre à ce besoin bien réel que nous avons créé Bounce. Lancée à la fin de l’été 2025, Bounce est la première application canadienne de paiements sociaux. Une plateforme conçue ici pour nos usages, nos habitudes et notre réalité. Notre objectif est simple : rendre les échanges d’argent aussi naturels que les moments qu’ils accompagnent. Avec Bounce, vous pouvez :
- Envoyer ou demander de l’argent en un seul geste- Trouver un ami par son nom d’utilisateur
- Personnaliser vos transactions avec des titres, des photos ou des emojis
- Créer des groupes pour gérer facilement des dépenses communes
- Utiliser un portefeuille virtuel pour des virements instantanés entre membres
- Connecter votre compte bancaire en toute sécurité
Bounce met fin aux formules rigides. C’est une application pensée pour la vraie vie, tout simplement.
Sécurité et conformité : une base solide, sans compromis
Bounce répond aux normes les plus élevées du secteur financier canadien. L’application est :
- Enregistrée comme entreprise de services monétaires (MSB)
- Conforme aux exigences du CANAFE et du FINTRAC
- Développée dans un cadre supervisé par la Banque du Canada
- De plus, notre infrastructure inclut :
- La vérification d’identité (KYC) et des mesures antifraude (AML)
- Un chiffrement avancé
- Une protection renforcée des accès
- Une surveillance en temps réel
- La détection d’activités inhabituelles
Bounce est également partenaire de Mastercard, un acteur mondial du paiement qui renforce la fiabilité de l’application et son intégration à une infrastructure éprouvée.
En conclusion
Le Canada évolue, mais il manquait encore un outil pour simplifier les échanges d’argent du quotidien. Avec Bounce, nous avons enfin une solution moderne, sociale et intuitive qui offre une façon plus humaine d’envoyer de l’argent, adaptée à notre réalité canadienne.

